Dr Pierre Sabourin  
  Article  
     
     
     
     
     
  2011  
     
       
Accueil
 

Devereux, Ferenczi, et la clinique des abus sexuels (2006)

 Colloque Georges Devereux, une voix dans le monde contemporain,
Institut hongrois, Paris, vendredi 17 Novembre 2006

Pour moi qui ne l’ai pas connu, Georges Devereux reste un exemple de psychanalyste classique et pourtant franc-tireur, classique et non-orthodoxe, classique et promoteur d’un métissage de la pensée particulièrement créatif.

A la fois Hongrois de Transylvannie, Français de coeur, engagé volontaire dans les services secrets de l’Armée Américaine, Georg DOBO considéré comme un chamane chez les MOÏ du Vietnam, et dont les cendres ont été dispersées dans un cimetière en Arizona comme un Mohave, promoteur de l’ethnopsychiatrie, cachant sa judéité, parrait-il, enfin personnage d’exeption dont on pourrait dire que son rapport à la médecine primitive fait de lui le continuateur de Roheim, comme son attention à la «Voix des enfants », écrit en 1965, fait de lui un des grands successeurs de Ferenczi.

C’est dans l’œuvre de Sandor Ferenczi, en effet, condensée dans la célèbre confusion des langues entre les attitudes passionnelles des adultes et la tendresse recherchée par l’enfant, que cette parenté entre Ferenczi et Devereux est manifeste. Les descriptions de Ferenczi, écrites en 1932, ont été fort peu audibles au sein du mouvement psychanalytique à l’époque chez les élèves directs de Freud, parce que Freud n’a pas caché sa colère à l’encontre de son Paladin et Grand Vizir secret. C’est que Ferenczi mettait déjà en évidence une pluralité de résistances chez les professionnels eux-mêmes, qui ont pris depuis lors des proportions considérables. D’abord une incompréhension chez Freud qui n’acceptait pas que Ferenczi, à ce moment là, refuse la Présidence du Mouvement qui lui était offerte, puis dans le Mouvement International après la guerre, et enfin plus tard dans chaque société où les éclatements fratricides des écoles et des enseignements se sont multipliés.

C’est dans cette ligne contestataire que se situe Devereux.

Il l’a écrit en 1964 dans son texte

« La délinquance sexuelle des jeunes filles dans une société puritaine »

« Nous proposons seulement d’abandonner la tarte à la crème pseudo-analytique selon laquelle «  la réalité n’est pas analysable », et au nom de l’intérêt légitime que nous portons au fantasme infantile, de prêter attention à certaines formes de comportement adulte qui révèlent les tendances destructrices et séductrices inconscientes des parents ».

Le mot « comportement-adulte »est ici crucial, tant il désigne les comportements de ces parents là, faits d’attitudes infantiles-régressives, ou caractérielles, ou encore  psychopathiques ou folles, perverses, délinquantes parfois criminelles, c'est-à-dire meurtrières ou incestueuses, dont les parents, supposés adultes du fait de leur âge, sont responsables envers leurs enfants dès la naissance, (pendant la grossesse aussi) mais surtout le premier âge comme plus tard, tant eux-mêmes ont été perturbés et non soignés…

Ce sont tous ces enfants-là qui nous intéressent au premier chef, car ce sont eux qui constituent la cohorte des pathologies mentales graves de l’âge adulte, et bien évidemment de l’adolescence et de la petite enfance. Ils nous intéressent afin de les soigner ce qui implique que le thérapeute sache se dégager des négationnismes de la pensée, des tartes à la crème idéalistes qui ont fait tellement de ravages, ou encore d’un révisionnisme particulièrement tenace.

C’est dire à quel point Devereux est en harmonie avec le premier Freud de 1905, dans les « Trois essais sur la théorie de la sexualité » mais aussi en même temps, et c’est beaucoup moins connu, avec le testament de Freud,  «l’Abrégé de Psychanalyse », écrit en 1938-39, publié à Londres en 46.

Dans ce texte-çi, Freud, au seuil de sa vie, fait encore une fois une récapitulation de son œuvre, aborde les progrès théoriques mais n’oublie pas pour autant l’étiologie post- traumatique! C’est dans le chapitre, «  Un exemple de travail psychanalytique », qu’il insiste sur une distinction, sans aucune ambiguïté, entre les enfants qui vivent leur complexe d’Œdipe sans grand problèmes (ce qui est très interressant et nouveau), mais aussi tous les autres qui précisément ne peuvent pas vivre cette normalité, potentiellement quasi universelle, du fait précisément de leur vécu traumatique infantile.

Freud énumère rapidement ce qu’il appelle « l’élément capital survenu dans l’enfance », il survole les turpitudes sadiques, parle dans la traduction Anglaise de « Child abuse », à partir de la formule Allemande (der Sexuelle Missbrauch von Kindern durch Erwachsene): soit: l’abus sexuel de l’enfant par l’adulte, donc le viol, soit un acte criminel, et toutes autres formes de maltraitance sexuelle, actes délictueux). Mais Anne Bermann la traductrice qui faisait autorité pendant des années en France, écrivait non pas abus sexuel mais «  Tentatives de viol »ce qui est pour le moins un contre sens …Quand on connaît les passages censurés des lettres Freud-Fliess, (traduction en français aux PUF, depuis Oct 2006, trad Françoise Kahn et François Robert) on sait que Freud est très au courrant de ces attitudes sadiques envers l’enfant. On peut lire dans ce célèbre Abrégé, traduction, reprise par Laplanche (fevrier 2004):

« Notre attention doit être attirée d’abord par les répercussions de certaines influences qui, si elles ne s’exercent pas sur tous les enfants sont malgré tout assez fréquentes : abus sexuels perpétrés par des adultes, séduction par d’autres enfants un peu plus âgés (frères sœurs), et chose à laquelle on ne s’attendrait pas, impression produite par la participation comme témoin auditif ou visuel à des rapports sexuels ente adultes, (les parents)…etc.

Il est facile d’observer combien la réceptivité sexuelle de l’enfant est éveillée par de pareils FAITS »…

Où l’on peut constater que  la part réservée à la scène primitive est relative, à condition de lire la phrase de Freud dans sa totalité.

Freud ne parle pas nommémént de l’inceste passé à l’acte, mais qui est donc cet adulte proche de l’enfant sinon un parent ? Il n’évoque pas non plus les tentatives plus ou moins avortées de meurtre, ni de maltraitances comme la prostitution de ses propres enfants ou psychologiques, (harcèlements, inductions, provocations, menaces), ni de tortures et d’atteintes à la dignité humaine….mais pour Freud il ne s’agit pas de fantasme de viol, ni de fantasme de scène primitive, chez ces enfants là. Ce sont des faits.Voilà qui est clair si quelqu’un en doutait encore, il s’agit de la scène qui a été subie, dont l’enfant est témoin ou victime ou les deux, maltraitance sexuelle ou non et /ou abandon consécutif, à quoi l’enfant participe passivement dans un premier temps. L’insistance de Freud est nette, il enfonce une porte ouverte par lui depuis longtemps, tous les enfants ne vivent pas la même enfance! Mais voilà c’est toujours aussi difficile d’en apporter une preuve matérielle.

C’est pour l’enfant une épreuve sans preuve matérielle.

Donc, contrairement à ce qui s’enseigne si souvent et dans de multiples facultés, Freud n’a jamais renoncé à sa théorie dite de la séduction. Freud évoque (en 1938 !)« certaines influences qui si elles ne s’exercent pas sur tous les enfants, sont malgré tout assez fréquentes». Voilà ce dont il s’agit, «  pas sur tous les enfants », (les « Pas-Tous » de Lacan ?), et ceci ne contredit en rien les aménagements de la deuxième topique. C’est indispensable de partir de là pour suivre le travail des post-freudiens que nous sommes tous plus ou moins, teintés d’un certain retour à Freud, après des années de désinformation et de censure de la correspondance Freud-Fliess.

Ces censures officielles concernent essentiellement les traumas sexuels précoces, les attaques sadiques et les viols incestueux. Mais il faut lire les lettres Freud Fliess dans leur version non expurgée. (Quand on lit ces passages censurés on comprend tout de suite pourquoi le puritanisme n’a pas pu supporter des énnoncés si crus !) .. Le cru n’est pas crû.

On peut lire dans « La voix des enfants » en 65 :

Après la référence de Georges Devereux au Ferenczi de la Confusion des langues.

« Bref, on ne doit pas oublier que pour chaque parricide ou matricide, il y a probablement des milllions de cas d’avortement ou d’infanticide. Pour chaque mère violée par son fils, des milliers d’enfants séduits par des adultes (… ) Plus que tout autre le psychanalyste doit éviter de scotomiser la réalité , car, lorsqu’il s’en mêle il n’y va pas de main morte ! »

Ce sont donc les Faits qui sont donc à considérer, La réalité analysable comme l’exprime Devereux, à la place d’une tarte à la crème pseudo-analytique, c'est-à-dire d’un tout fantasme, ou d’une position qui postule que les dires d’enfants sont ou bien toujours suspects ou bien, à l’inverse, fétichisés, comme si les enfants ne mentaient jamais ! C’est cette globalisation systématique et stéréotypée qui est insupportable.

La réalité de ces faits vécus mérite d’être elle aussi analysée, mais comment établir ces faits capitaux de l’enfance, (là où se tiend la matrice du développement ultérieur des sexualités bouleversées et nommément des perversions), quand l’adolescent puis l’adulte ne pourra, que devenir actif lui-même, que s’identifier à son agresseur, dans une loyauté invisible avec son ennemi, son parent-éducateur, son-agresseur-initiateur, son parent maltraitant

Devereux (dans son cas 64, «  John Smith) cite Anna Freud, qui bien sûr utilise cette notion cruciale d’identification à l’agresseur à partir de son contact analytique personnel avec Ferenczi . On peut lire dans L’Ethnopsychiatrie des indiens Mohaves:

« L’identification avec l’ennemi et la compulsion incontrolable à imiter ses mots et ses actions  (écholalie, échopraxie) sont très caractéristiques des névroses ethniques comme le Latah, le Imu (Malais), et le Myriatchit de certaines tribus Sibériennes ».

Sans aller si loin, nous voyons souvent à Paris, ces types de névroses ethniques chez un enfant de deux parents très fortement marqués par leur culture d’origine, par exemple, l’un sépharade, l’autre aschkénase, l’un breton l’autre alsacien, l’un magrhebin l’autre métropolitain etc…, avec des degrés variables d’acculturation, et de fixations infantiles tenaces chez ces parents.

Mais que faire quand il s’agit d’enfants très jeunes et que des FAITS d’abus sexuels sont évoqués par l’un des parents qui porte plainte conte l’autre! Ce n’est plus de réalité ou de fantasme qu’il s’agit mais bien de réalité ou de…Mensonge, voilà l’enjeu posé par cette situation au clinicien psychanalyste comme au magistrat

Fantasme projectif parfois, organisation délirante du monde, mensonge délibéré quelque fois, d’un parent accusant l’autre!

Dans tous les cas: Parole d’enfant à décrypter, parfois induite par une perversion parentale,  (mensonge induit par une mère psychopathe devenue auxilliaire de justice dans le procès d’Outreau) le plus souvent évocation timide et pourtant répétée et constante d’une attitude transgressive de l’adulte dont l’enfant est la victime et dont il va falloir chercher la véracité, non pas seulement la crédibilité:

A ce propos la commission consécutinve au Procès d’OUTREAU a fait entre autre préconisation de « supprimer le mot « crédibilité »  de toute expertise. »

Deux Exemples :

Un petit garçon de deux ans et demi n’arrête pas de répéter: « Papa-bobo-cucu », chaque fois que sa mère lui change ses couches, associée à un symptôme persistant d’ auto pénétrations anales chaque fois qu’il pouvait ! (Signalement, Non lieu, les juges ne peuvent pas y croire…).

Une fillette de quatre ans ans  répète dans la honte et la peur

«  Papa des fois il me sent ma foufoune ».

« Ah bon comment ça ?» dit la mère, « montre moi »

« Comme ça en mettant son doigt sous son nez, il ENFONCE son doigt dans ma foufoune et il sent comme ça… »

(Aucune prise en compte judiciaire de ce qui est une description par l’enfant de ce geste qui reste sans qualification)

A six ans ses parents sont divorcés, mais les droits de visite sont conservés: « Il me fait des guillis sur la foufoune », insiste –t-elle. Déclaration de la fillette retenue dans une attestation médicale, avant le divorce:

« J’ai fait plein de cauchemars de sorcièr brûlées au feu, et puis papa il me fait  des guillis, devant, derrière, avec ses doigts…pour m’embêter, quand maman est pas là…et moi, je me suis échappée, je suis partie dans ma chambre. »

Un an plus tard voici sa réponse au questionnement incrédule de l’expert:

Est-ce que ces chatouilles te faisaient rire ?

«  Non, ça ne me faisait pas rire et pour la peine j’ai fait pipi sur sa main pour l’embêter ».et le comble de la manipulation : «  Il m’a dit de dire que c’est maman qui m’a dit de dire ça ! »,

Ces révélations de la fillette ne sont pas prises en compte, alors qu’elles sont  pourtant réitérées de nombreuses fois et associées à un désir exprimé devant moi de ne plus porter le nom de son père.

Classement sans suite dans ces deux cas… et pourtant,  que faut-il de plus comme preuve au sens clinique ?

Comment douter de ce dont il s’agit ? *Mais, vous s avez, la justice demande des preuves materielles, comment vérifier de tels agissements dans tout un système familial lui-même en crise ? Comment faire pour confirmer, valider de telles présomptions visant des attitudes érotiques ou sadiques, ici du père, ailleurs du beau père, de la mère ou d’un grand parent ? Comment faire enregistrer ces craintes, ces présomptions par le milieu judiciaire et démêler les accusations portés par un parent contre l’autre?

Comment démêler les limites de ce climat incestuel dont parle RACAMIER?

Que faire des photos équivoques des enfants, des éventuelles vidéos de la scène de chatouilles

Comment le psy, le policier le juge va-t-il croire ce qui est dit, va-t-il observer sur vidéo le langage analogique de l’enfant qui n’a pas les mots pour exprimer fellation mais qui pourra très bien mimer avec une sucette par exemple, la scène subie?

Pour le thérapeute c’est plus simple car tout le contexte analogique de la voix de l’enfant de sa conduite dissociée avec des crises clastiques imprévisibles, du ton de sa parole lève les doutes. Mais ce qui est clair pour le thérapeute ne l’est pas du tout pour l’expert qui voit l’enfant à toute vitesse, et dont la conclusion risque d’avoir un poids décisif?

L’expertise de cette fillette, par exemple, ne  ne tiend aucun compte de ces paroles d’enfant et propose une opinion personnelle en contradiction avec sa propre description.

Cette experte bien mal formée ne peut peut pas croire ce qui dit l’enfant.

Je cite :

            …  «  Si ce geste a pu avoir lieu, nous ne pensons pas que ce père ait pu y mettre une intention perverse, car il ne présente vraiment pas de traits pervers. Il aime sa fille peut-être de façon trop maternelle, trop tendre. …mais il semble tout à fait apte à entendre ce que sont les limites nécessaires, si on lui explique… » etc, Suivi d’une proposition  de médiation entre deux parents qui ne peuvent plus se supporter  (utopie complète, donc) et bien sûr d’une thérapie individuelle de l’enfant pour «  apaiser angoisse et culpabilité chez leur fille », car, voici le comble du contresens expertal : « les accusations de la fillette sont le symptôme du disfonctionnement du couple ! »…

Comment peuvent faire les juges pour enfant ou les JAF ou les juges d’instruction, devant de telles affirmations catégoriques, qui INVERSENT la relation de cause à effet.

On sait que c’est à eux seuls et non pas aux experts d’être ou non convaincu de la réalité de tels faits. Il ne s’agit pas de suivre par procuration l’avis d’un expert, ni de croire mais d’être convaincu, c’est tout à fait différent. Ainsi s’exprime avec force notre ami le Procureur Michel REDON.

Pour un expert peu formé la réalité n’est pas analysable, les harcellements téléphoniques et épistoliers du père ne sont pas considérés, ( quatre lettres amoureuses du père à sa fille chaque semaine depuis deux ans), et tous les poncifs stéréotypés quoique contraires à ce que dit l’enfant sont validés, sa mère disqualifiée, son thérapeute et des témoins non pris en compte. C’est le dogmatisme qui s’installe, c’est la tartre à la crème de l’enfant responsable de ce qu’il subi ; comble de l’absurde cet enfant devient par ses révélations le « symptôme du couple de ses parents en crise »! Cest un dasaveu de sa parole par l’institution supposée l’entrendre.

D’où la place centrale d’un signalement au Procureur « quand l’état de la santé de l’enfant a été mal préservé ou mal compris par son entourage »…formule du Code de déontologie médicale. Et dans ces cas là, « Le médecin doit être le défenseur de l’enfant… » c’est l’article 43.

Comme l’écrit Freud d’ailleurs dans son texte de 1919 «  *Un enfant est battu », souvent cité mais jamais repris à ce passage là : «C’est au médecin à élever la voix en faveur du droit de l’enfance »

C’est pourquoi depuis plus de vingt ans à Paris nous avons mis au point une stucture de soins , le Centre des Buttes Chaumont qui aborde ces problèmes des maltraitances en général et de la maltraitance liée à l’inceste en particulier avec ces « familles qui marchent sur la tête » (1) :

Thérapie familiale de réseau, c'est-à-dire un cadre qui permet d’aborder gratuitement pour ces familles en grand désarroi une thérapie de leur système maltraitant lui-même, à partir del’accès aux trois générations concernées. Ces familles sont adressées par l’ASE. Mise en place d’un réseau de protection de l’enfant en relation avcec les systèmes judiciaires civil et pénal, accompagnement de l’enfant, thérapie du lien entre son parent supposé protecteur et lui, travail sur ces fantasmes ses dessins, ses jeux sexués, ses provocations et ses positions de mineur déjà agresseur sexuel, c’est à dire ses fragmentations d’identité et son identification à son agresseur.

*Et chez ces enfants, déformés très tôt par leur propre entourage, nous avons des résultats formidables.

Voilà un aperçu de ce que je voulais dire à propos de ces abus sexuels précoces et leur traitement, à partir d’une lecture de Freud non expurgée, d’une lecture de la clinique de Ferenczi et des propos innovants de Georges Devereux  quand il différencie les normes psycho-biologiques des normes socio culturelles :

« L’enfant enfantin est un specimen complet du jeune organismre dans le cadre des normes psychobiologiques, mais un specimen incomplet de l’adulte dans le cadre des normes socio culturelles. Tandis que L’enfant puéril( celui qui présente des troubles régressifs et asociaux voire délinquant) est un spécimen incomplet et déformé du jeune organisme dans le cadre des normes psychobiologiques mais un spécimen complet de l’enfant dans le cadre des normes socioculturelles. »

_____________________________________________________

(1) Quand la famille marche sur la tête. Inceste, pédophilie, maltraitance. Ed.Le Seuil, col.Couleurpsy, Paris 2004, Martine Nisse et Pierre Sabourin.

 

 
CV
   
Bibliographie    
Nouveau    
Contact    
     
     
     

Droit et soins
contre les
violences

   
     

Centre des
Buttes-
Chaumont

   

 

   

Quatrième
Groupe