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FERENCZI un PIONNIER
de la CLINIQUE
(paru au printemps 2011)
NON les traumas ne sont pas des mythes.
Une phrase de Freud a été censurée
pendant des années : « Les traumas nous devons les
déduire ». C’est dans leur correspondance de 1930, accessible au
lecteur depuis l’an 2000 ! Il était temps.
FERENCZI, franc tireur, enfant
terrible, Astrologue de Cour des psychanalystes, ou encore
« incorrigible thérapeute », comme il se désignait lui-même, a
su explorer et rendre compte en détail de ses essais et erreurs, dans
tous les domaines aux limites de l’analysable, psychoses, perversions,
maltraitances. Le Paladin de Freud, son Grand Vizir secret, a ainsi
défriché le terrain des pathologies les plus graves, quand le contexte
de vie de l’enfant est pathologique. Pour ces raisons mêmes, cette
atteinte à la respactabilité de l’adulte, son œuvre a connu un
destin-catastrophe, des résistances inouïes du monde
psychanalytique ; non pas tant en raison de la rêverie de
THALASSA, que pour sa confusion des langues entre les adultes et
l’enfant.
Les travaux récents des auteurs
prestigieux tels Balint son successeur ou Winnicott l’ancien pédiatre,
permettent qu’il ait sa place de précurseur incontesté quant à
l’approche des troubles précoces chez l’enfant. Quand la toxicité
parentale doit être déduite, il faut une protection efficace et un
cadre de traitement approprié.
LACAN écrivait à son propos qu’il était :
« Le plus authentique interrogateur de sa responsabilité de thérapeute ».
À chacun de juger.
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