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2008 : ...depuis la nuit des temps, la violence faites aux enfants est une donnée incontournable, c’est le côté sombre de nos cultures: Sacrifices humains, infanticides, avortements, enfant exposé comme Œdipe, enfant séduit violé comme Hyppolite par Phèdre sa belle mère, pourtant dit-elle, il était « chaste et respectueux », et non pas coupable comme par son mensonge elle l’en accusait. Chez Racine, Phèdre avant de se suicider reconnaît son forfait , c’est elle, la femme de son père, qui a « osé jeter un œil profane, incestueux» sur son beau-fils, (le regard étant à l’évidence une métaphore de l’acte), mais Phèdre c’est une exception ; c’est rare dans notre clinique. Ces mères incestueuses avec leur fils ou beau–fils ou petit fils, leur fille ou belle-fille ou petite fille se positionnent aussi, comme Phèdre, par projection accusatrice, mais surtout par la négation de leur geste le désaveu de leur pulsion, les décompensations confuso-délirantes, les appoints toxico multiples ou la stupeur mélancolique… rarement l’aveu, et tout ceci est à son comble dans le syndrome de Münchhausen par procuration. [...] C’est toujours une pathologie majeure de l’adulte qui fait exploser la sécurité de base de l'enfant. |
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